17/12/2012
Mise à jour: 27/12/2012
Le Réseau des compétences électorales francophone (RECEF) a tenu sa 1ère Assemblée générale mercredi 5 décembre 2012 à Libreville, au Gabon, en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Au cours de cette assemblée générale, l’utilisation de la biométrie pour la consolidation du processus électoraux a fait l’objet de discussions. De nombreux États africains ont recours à cet outil pour renforcer la fiabilité des élections. Or, la biométrie reste largement contestée, notamment au Gabon… Le RECEF pourrait, entre autres, proposer des solutions concrètes pour une meilleure utilisation de cet outil.
Cette question fait partie des préoccupations de l’AFAPDP. Etant donné les objectifs communs aux réseaux des institutions chargés des élections et des autorités de protection des données personnelles pour une utilisation responsable de la biométrie, l’AFAPDP et le RECEF ont créé un groupe de travail dont les travaux visent à améliorer l’efficacité des dispositifs biométriques utilisés pour la consolidation des fichiers d’état civil et des listes électoral.
Ce groupe de travail, créé en mars 2012 pendant les Journées des réseaux institutionnels de la Francophonie, doit livrer ses recommandations en 2014. Suivent également à ces travaux l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et l’Association internationale des maires francophonies (AIMF). L’Association du notariat francophone (ANF) pourrait également se joindre aux travaux du groupe.
Créé en juillet 2011, le RECEF rassemble les institutions permanentes ou non permanentes chargées de la gestion des processus électoraux. La mission du RECEF est de favoriser la tenue régulière d’élections libres, fiables et transparentes, par l’échange de bonnes pratiques et la pérennisation des institutions chargée de gérer les processus électoraux.
A lire:
- Communiqué du RECEF sur la 1ère Assemblée générale de Libreville
- Revue de presse Assemblée générale RECEF 2012