Lors de l’événement parallèle organisé par l’AFAPDP en partenariat avec l’OIF le 18 octobre, quelques 30 participants ont discuté du contrôle des activités des services de renseignement des pays africains. Dans ces pays, les mécanismes de contrôle ne sont pas connus ou sont inexistants. Les lois africaines de protection des données sont adoptées dans le cadre des stratégies nationales de développement du numérique et sont des outils de différenciation concurrentielle. Il est recommandé de davantage insister sur la protection des données comme droit fondamental et sensibiliser les populations au fonctionnement du monde numérique. Les participants ont salué la tenue de cette rencontre, le format de discussion proposé et la possibilité de réseauter.
L’AFAPDP remercie l’ensemble des participants à cet événement et particulièrement M. Emmanuel Adjovi (OIF) et M. Joe Cannataci (ONU).
Quelques recommandations à suivre :
- Identifier les contacts au sein des services de renseignements
- Réfléchir aux règles de contrôle des services de renseignements à appliquer en Afrique et mettre à jour les lois de protection des données personnelles pour prendre en compte les enjeux de la surveillance de masse
- Identifier les arguments qui ont encouragé ou freiné les gouvernements africains à adopter une loi de protection des données et consolider le plaidoyer en faveur d’un renforcement du droit à la protection des données
- Mieux associer les acteurs privés dans la régulation des données personnelles